Il y a encore beaucoup de choses que fait le bon chien Marion, mais je laisse à mon cher petit Pierre le plaisir de les deviner. J’en ai dit assez pour faire comprendre à un petit garçon ⁁intelligent combien; il été est aimé, et tout ce qu’il a gagné à être bon. Depuis quelques jours il est malade s, et trois fois par jour, en entrant au mess, tous les officiers demandent : « Comment va Marion ?;» et lui apportent, avec des friandises, des caressent: Crois-tu, mon cher Pierre, qu’on s’intéresserait autant à un chien méchant, ou malpropre ?
? Comme le bon chien Marion, sois toujours obligeant, aimable, et tout le monde t’aimera. Ainsi soit-il.
une ? chaude léchade du bon chien Marion.
P. S. — Je souffre beaucoup de ne savoir pas dessiner : ne manques pas d’occasions d’étudier le dessin. Ton oncle Jules et ta tante Eliza te donneront des leçons – c’est tout