Page:Asselin - Les évêques et la propagande de l'Action catholique, 1915.djvu/39

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gé, qui a su défendre avantageusement nos droits religieux et nationaux, et l’attitude de nos patriotes et de nos politiciens qui n’ont pas tous voulu adopter la même tactique de même modération, qui ont exagéré dans le sens de la conciliation des principes ou dans celui de l’exagération de la violence, sans entente ni discipline, chacun suivant son tempérament, et qui ont abouti souvent au triste résultat ou de ne pas combattre, ou de perdre des batailles, après les avoir imprudemment engagées ou provoquées.

Ici encore il apparaît que les hommes d’Eglise ont été les plus sages politiques, non pas tant parce qu’ils avaient plus de talent ou plus de dévouement que parce qu’ils avaient plus de principes, plus de pondération, plus de science et d’entente de la morale publique.

Il faudrait la plume d’un Léon Bloy pour qualifier la sans-pareille bassesse d’âme qui s’étale à chaque ligne de cet article. Entre le traître ordinaire et l’abbé D’Amours, il y a toute la différence qui sépare le gabegiste du simoniaque. Le directeur de l’Action catholique a comme la fringale de la trahison. Il en fait un art, plus que cela, un sadisme. C’est à se demander si, dans cette question de l’en-

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