vers 3 heures dans la nuit. Mais on ne put avoir de secours qu’au bout d’une heure, de sorte que le feu eut tout le temps de dévorer l’appartement de Boulle, où se trouvait le meilleur de ses collections, et d’où l’on ne put retirer, les secours étant venus, que quelques effets, au hasard. On put seulement sauver d’un corps de logis séparé plusieurs ouvrages achevés appartenant au duc de Bourbon, bureau, armoires, corps de bibliothèque, etc.
La voix publique accusa de ce malheur un individu, lequel, surpris à voler, quelque temps auparavant, dans un atelier voisin occupé par un entrepreneur de menuiserie, avait été attaché par les ouvriers à un poteau trois ou quatre heures durant, et avait menacé de s’en venger.
On ne dit point combien de temps dura cet incendie. La vente des objets sauvés ne se fit que douze ans après, lors du décès de Boulle.
Sans doute ce désastre dut porter le dernier coup au désordre des affaires de