Page:Asselineau - André Boulle, ébéniste de Louis XIV, 1872.djvu/35

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

du chevalier Lambert (1787), douze pièces ; celles de MM. de Saint-Julien, Trémant, etc., etc. Enfin le catalogue de la vente du cabinet de Lebrun (1791) mentionne onze pièces de Boulle, du meilleur choix.

Les plus beaux et les plus précieux meubles de Boulle ornaient les châteaux royaux, d’où ils passèrent en Angleterre, après que la bande noire s’en fut emparée à l’époque de la révolution.

Au commencement de ce siècle, on comptait à Paris, comme amateurs des ouvrages de Boulle et possédant de belles pièces de cet artiste, MM. de Jossand, de Chabrol-Chaméane, comte Edouard de Luppel, comte Molé, etc. Il s’en trouve sans doute encore aujourd’hui chez de certains amateurs, parmi lesquels on cite lord Herfort et M. de Rothschild.

L’œuvre de Boulle n’est pas de ceux que l’on puisse cataloguer avec certitude. Les amateurs désireux de descriptions détaillées et techniques pourront recourir aux catalogues de vente indiqués ci-dessus.