Page:Asselineau - La Ligne brisée, 1872.djvu/70

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par l’habileté et par la crainte. En le voyant se jeter si résolument à l’eau avec l’intrépidité d’un terre-neuve, pour lui pêcher des affaires, Vauchelles admirait son audace. Il ne pouvait s’empêcher cependant, à de certains jours, d’appréhender l’excès de son zèle, et de s’effrayer de la rapidité du courant où il l’entraînait.

Quant à Sabine, liée par le sentiment de sa faute, par la crainte du monde et du scandale dont son vainqueur paraissait se soucier fort peu, elle ne tarda pas à se trouver tout autrement compromise par les engagements que Martial exigea d’elle, et par l’abus qu’il fit de son nom