Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/25

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buvaient à loisir, en s’entretenant entre eux avec douceur et cordialité. Et le murmure harmonieux de leurs conversations semblait se mêler avec les senteurs des fleurs répandues à profusion dans la salle, et aller former avec elles dans le ciel mille nuages parfumés.

Et, interrogeant le Guide, je lui demandai :

— Qu’est ceci que nous voyons ?

Et il me répondit :

— CE SONT LES GENS DE LETTRES QUI DÎNENT !

Et, comme je l’avais déjà entendu, du groupe d’hommes qui se tenaient au dehors de la maison, il s’éleva tout à coup une douce rumeur de paroles ; et voici ce que j’entendis :

« Reposez-vous et restaurez-vous, ô vous