Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/56

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tout ouverts à l’endroit qu’ils avaient désigné, ou dont ils leur lisaient à haute voix les citations.

Et je vis que tous, ainsi que le Guide m’en avait averti, parcouraient avidement, en se mettant au travail, les tablettes laissées par les secrétaires des songes.

Et j’en vis d’autres encore qui se servaient de leurs femmes comme secrétaires, en cherchant dans l’expression de leurs visages et dans leurs attitudes le reflet et la configuration de leurs propres idées. D’autres ne les appelaient qu’en de certains moments, pour trouver en elles un stimulant ou un éclaircissement à leur pensée.

Et j’en vis encore d’autres qui travaillaient dans de vastes bibliothèques, où de prudents vieillards compulsaient sous leurs ordres de volumineux recueils de manu-