Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/60

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classe la plus élevée en intelligence les primeurs de leurs ouvrages, avant que de les faire lire en livres à tout le peuple. Et le Guide m’apprit encore que cet ouvrage périodique, que les plus riches et les plus intelligents de la nation se font honneur de posséder et qu’ils achètent très-cher, a élevé en fortune et en dignité l’homme qui en a conçu l’idée et qui l’exploite depuis de longues années, et que le peuple, à cause de ce commerce qui le rapproche des bienheureux, considère, non plus comme un simple libraire ou un marchand, mais comme un intermédiaire favorable entre la lumière et lui.

Et en approchant de cette maison où l’on imprimait, nous vîmes d’abord une salle vague et banale, telle qu’un bureau, où quelques bienheureux s’occupaient à revoir avec