Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/63

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Et l’Ange m’apprit encore ceci : que ces ouvriers, qui sont de la classe du bas peuple et naturellement ignorants et grossiers, entrent pendant le temps du travail, par l’effet de leur contact avec la pensée des bienheureux, dans un état de lumière et de joie qui leur cause des voluptés ineffables ; et que, rentrés, après leur travail fait, dans des conditions de grossièreté et d’ignorance, ils regrettent incessamment cet état de délices et aspirent sans cesse à y rentrer. En sorte qu’ils honorent infiniment les bienheureux dont ils tiennent ces délices, et ne cessent de chanter leurs louanges.