Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/106

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et qui avoit été nourri page de M. le Prince ; celui-ci trouva le procédé du valet de pied mauvais : sur cela, l’autre lui dit une insolence. Ils mirent l’épée à la main ; Mme la Princesse, voulant les séparer, fut blessée de deux coups, et là-dessus on a fait mille commentaires. L’on vouloit que ces deux hommes fussent bien avec elle, et que le valet de pied, croyant baisser, s’en prit à l’autre [et que] ce fut là le sujet de leur querelle. L’on a tourné cela le plus mal qu’on a pu pour Mme la Princesse, que M. le Prince a envoyée à Châteauroux. M. le duc (de Bourbon) a fait ce