Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/131

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antipathies. Leur résister, leur déplaire, c’est être coupable. Condé ne pouvant tuer sa femme, la supprima. Comment oublia-t-il la mère ?

L’historien anglois que j’ai déjà cité, lord Mahon, a remarqué qu’en ce moment fatal Clémence de Maillé n’avoit plus ni soutien, ni famille. Son père, son frère étoient morts. Son fils la trahissoit. Enfin son fidèle serviteur et conseiller, Lenet, mourut dans cette même année.

Mlle de Montpensier nous a dit ce qu’avoit été l’exil de la Princesse à Châteauroux : — « Elle y a été longtemps en prison. À cette