Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/29

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déclare qu’elle lui faisoit pitié, et c’étoit le mot le plus doux qu’elle pût trouver pour une personne qui contrarioit si fort ses vues. Enfin M. le Prince, son beau-père, « la protégeoit sans l’aimer. »

Personnellement, la jeune duchesse méritoit-elle cette aversion et ces mépris ? Mademoiselle nous dit à la vérité qu’elle étoit gauche, et que « du côté de la beauté et de l’esprit elle n’avoit rien qui la mît au-dessus du commun. » Mais Mme de Motteville, moins passionnée et plus désintéressée dans ses jugements, lui reconnoît quelques avantages.