Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/32

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de n’avoir pu mériter, par de plus éminentes vertus, une réputation plus éclatante et mieux établie.

Il faut en quelque sorte ici deviner sous les façons de parler du temps quelles étoient ces vertus éminentes qui ont manqué à la princesse de Condé pour mériter l’estime de son mari ; ou se demander si la fidélité éprouvée, le courage, le dévouement n’étoient point alors des vertus éminentes. Ils l’étoient sans doute, et il est probable que ce que Mme de Motteville entend par ces mots, c’est plutôt l’éminence des qualités propres aux femmes, et qui en ce temps-là, plus que ja-