Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/43

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quand elle parle de Condé que quand elle parle de la princesse sa femme, nous apprend ce qu’avoit été avant ce début la jeunesse du duc d’Enghien, dans quelle dépendance le tenoit son père, et quelle vie appliquée et sans distraction il lui faisoit mener auprès de lui et dans les académies, après qu’il eut terminé ses études au collége des Jésuites de Bourges.

« Il l’avoit tenu, dit-elle, toujours à Dijon, sans lui rien donner et sans lui permettre aucune liberté : ce jeune prince s’ennuyoit de ne pas se faire connoître ; et il a bien paru depuis qu’il avoit dès ce temps-là des qualités pour