Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/51

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peut-être même sa conseillère. Peut-être, dans ses entrevues d’adieu si déchirantes, où Condé prêt à rejoindre l’armée pleuroit et s’attendrissoit, nous dit-on, jusqu’à s’évanouir ; peut-être Mlle du Vigean pleuroit-elle moins que lui, quoique non moins affligée. Elle l’encourageoit sans doute ; et par sa fermeté, par la gravité de sa douleur, elle lui inspiroit une confiance plus mâle et des sentiments plus dignes de sa gloire.

« À la rigueur, dit M. Cousin, le duc d’Enghien pouvoit fort bien imaginer qu’il ne lui seroit pas impossible d’obtenir de son