Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/60

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mésalliance, encourageoit son fils. Mademoiselle prétend savoir que la rupture eût été autorisée si l’on avoit été assuré que Condé n’y avoit pas d’autre intérêt que d’épouser Mlle du Vigean.

Heureusement le Prince de Condé vivoit encore, et quoi qu’on ait dit de sa cupidité qui lui fit envisager surtout la perte de l’héritage du cardinal, il est certain qu’il prit le parti de l’honneur en s’opposant à la répudiation d’une épouse irréprochable, et doublement légitimée par la maternité. La reine partagea ce sentiment, et on ne put jamais l’amener à consentir au déshon-