Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/66

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ment que lui et que madame sa mère, et lui donnoient tous bonne espérance… » Elle harangue les magistrats, les supplie, les presse ; elle les protége même, le jour où le peuple de Bordeaux, les trouvant trop timides à son gré, leur voulut faire rapporter par force un arrêt contraire aux vues du parti des princes. Elle se rend au palais, et du haut des marches elle conjure cette foule furieuse et lui fait mettre bas les armes. « Et il faut advouer, dit Lenet, qu’elle avoit un talent particulier pour parler en public… et que rien ne pouvoit être mieux, plus à propos, et plus conforme à sa