Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/78

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on lui donne seulement la permission de se promener dans la cour, toujours gardée par des gens que Monsieur le Prince tient auprès d’elle. Monsieur le duc fut accusé d’avoir conseillé à monsieur le Prince le traitement que recevoit madame sa mère : il étoit bien aise, à ce que l’on disoit, d’avoir trouvé un prétexte de la mettre dans un lieu où elle feroit moins de dépense que dans le monde[1]. »

Est-ce l’avarice héréditaire dans la maison de Condé qui se révèle

  1. Mémoires de Mademoiselle, 2e partie, chap. XVII.