Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, I.djvu/186

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« Or ça, dit ensuite Corcoran, voyons si le vin de ces hérétiques est bon… C’est du claret… Remercions Brahma et Wichnou… Je craignais que ce ne fût une bouteille de pale ale de la fabrique de M. Alsopp… Dieu soit loué ! Le pâté est excellent… mangez, Sita… Et toi, Sougriva, ne ménage rien. Demain matin nous serons tués ou délivrés…

— Seigneur capitaine, dit Sougriva, ayons bonne espérance…, je viens de faire une découverte.

— Laquelle ?

— Tout à l’heure, en cherchant une planche pour boucher cette maudite brèche qu’ils ont faite à la porte d’entrée, j’ai senti que je mettais le pied sur une trappe.

— Eh bien ?

— Seigneur capitaine, cette trappe doit conduire à quelque souterrain, et le souterrain a peut-être une issue sur la campagne. Dans ce cas, nous sommes sauvés.

— Sauvés, dis-tu ?… Toi, oui ; mais Sita, non. Tu vois bien que la pauvre enfant est à bout de forces et hors d’état de marcher…

— Seigneur, si je trouve le souterrain comme j’ai trouvé la trappe, et si ce souterrain aboutit, comme je l’espère, en rase campagne, Holkar sera averti dès le milieu de la nuit. »