Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, I.djvu/203

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ferai pas de trop dures conditions. Ouvrez seulement la porte, remettez-nous la fille d’Holkar et suivez-nous… Je suis sûr que Barclay vous remettra en liberté en vous priant seulement de vous rembarquer pour l’Europe… Au fond, Barclay est bon diable. »

Corcoran souriait.

« Ma foi, dit-il, mon cher Robarts, je suis bien aise de vous voir, vous et Barclay, dans ces dispositions ; mais ce n’est pas cela dont il s’agit pour le moment. Vous avez ici-bas toutes vos aises, un clair ruisseau, des domestiques pour cirer vos bottes et battre vos habits. Seriez-vous assez bon pour me prêter…

— Parbleu ! dit John Robarts, à qui l’aventure parut plaisante, tout ce que vous voudrez. »

Et il lui porta lui-même son nécessaire de voyage.

« Quant à la capitulation, ajouta-t-il…

— Oh ! oh ! dit Corcoran, je vous demande un quart d’heure de trêve pour réfléchir et prendre un parti.

— Rien n’est plus raisonnable, reprit l’Anglais… Et, tenez, capitaine, vous me plaisez, je ne sais pourquoi, car vous avez fait dévorer cette nuit par votre tigre un de mes meilleurs amis, ce pauvre Waddington.

— Vous savez, répliqua Corcoran, que ce n’est