Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, I.djvu/259

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— Diable ! dit Corcoran, vous avez de la mémoire. Et qu’a dit le gentleman, comme tu l’appelles ?

— Rien. Il roulait des yeux féroces. On aurait dit qu’il voulait nous dévorer tous ; mais il n’a pas ouvert la bouche.

— Et, après cela, qu’en avez-vous fait ?

— Quand Bérar l’eut fouetté, c’était mon tour de le pendre. Je lui passai, avec l’aide de mes amis, la corde autour du cou, et je l’ai pendu en coupant la corde trois ou quatre fois, afin qu’il se sentît mourir. Enfin il est mort, et je suis retourné à Bhagavapour.

— Ma foi, dit Corcoran qui était un philosophe, il a été écrit que « celui qui se sert de l’épée périra par l’épée. » Je plains ce pauvre Robarts, mais c’était un mauvais caractère, et il n’a pas tenu à lui que je n’eusse une balle dans la cervelle. Qu’on l’enterre convenablement, et n’en parlons plus. »