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XXIII

Conclusion de cette admirable histoire.


Pendant que l’assassin mettait la dernière main à ses préparatifs, Corcoran se leva d’un air majestueux et dit :

« Représentants de la glorieuse nation Mahratte.

« Si je vous ai convoqués aujourd’hui, contre l’usage des rois mes prédécesseurs, c’est pour remettre en vos mains le pouvoir dont Holkar mourant m’a investi par droit d’adoption.

« Je n’ai pas désiré le trône. Je ne veux m’y asseoir que de votre consentement. Je ne veux pas régner par le droit de la force, mais par votre libre élection. »

(Tout le peuple cria : « Vive à jamais Corcoran-Sahib ! Qu’il règne sur nous et sur nos enfants ! » ) Il reprit :