Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, II.djvu/142

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— C’est une idée, cela, dit Quaterquem.

— Et même une assez bonne, continua le marahajah en riant, et qui m’en suggère une autre. Monsieur Doubleface, connaissez-vous le maniement du sabre ?

— Oui, dit amèrement l’Anglais, et si j’étais libre et armé…

— Oui, oui, j’entends, dit Corcoran en riant, vous êtes de ceux qu’il n’est pas bon de rencontrer au coin d’un bois. Eh bien, nous verrons demain ce que vous savez faire ainsi que Baber. Les conditions ne sont pas tout à fait égales, car vous me paraissez bien supérieur à ce pauvre diable ; mais j’aurai soin d’égaliser les chances. Le combat ne pourra pas durer plus d’une heure. Aussitôt l’un des deux tué, je ferai grâce au survivant. Si personne n’est tué, vous serez empalés tous les deux. — Et maintenant, mes bons amis, allez dormir, si vous pouvez. — Sougriva, tu me réponds de ces deux chenapans sur ta tête. »

Sougriva éleva les mains en forme de coupe, et sortit emmenant ses prisonniers.

« Maintenant, mon cher ami, dit Corcoran à Quaterquem, nous sommes seuls. Toute l’Inde est endormie ou va dormir. J’en ai fini avec les traîtres et les espions, causons librement. »