Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, II.djvu/173

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Et il dit tout bas un nom à l’oreille de Corcoran, qui tressaillit.

« J’y ai bien pensé, répliqua le maharajah après un instant de silence ; mais il y a si loin ! La traversée, aller et retour, durera au moins quatre mois. Et qui envoyer d’ailleurs ?

— Tu oublies mon ballon, dit Quaterquem, qui fait trois cents lieues à l’heure, et qui va tout droit comme une flèche, sans connaître les mers, les fleuves ou les montagnes. Ce soir, nous verrons représenter Guillaume Tell. Demain, tu auras une audience. Après-demain, nous serons de retour. Sougriva et Louison gouverneront le royaume en ton absence.

— Il est trop tard, dit Corcoran, mais tu peux me rendre un service signalé. Emmène-moi dans ton ballon, et montre-moi le camp anglais et le mien. Fais tes adieux à Alice ; je vais faire les miens à Sita. Nous partirons dans une heure… Qu’on appelle Acajou.

— Bien, » répondit Quaterquem.

Le grand nègre parut.

« Acajou, » dit Quaterquem, prépare le ballon.

Le nègre fit un saut de joie.

« Moi voir Nini et Zozo ! Bon maître, massa Quaterquem !

— Acajou, mon ami, nous irons voir Nini et Zozo à la fin de la semaine ; aujourd’hui, nous avons d’autres affaires »