Page:Assollant - Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, II.djvu/241

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« C’est elle qui t’a cherché querelle, mon pauvre Scindiah, n’est-ce pas ? » dit Corcoran.

Scindiah abaissa sa trompe affirmativement.

« Console-toi, mon gros ami, je te rendrai justice… Et comment a commencé la querelle ? »

Ici Scindiah fit avec sa trompe divers mouvements pour indiquer qu’on avait voulu se moquer de lui et qu’il n’était pas éléphant à le souffrir.

« C’est bien, dit Corcoran. Garamagrif passera deux jours au cachot. Toi, Louison, tu seras aux arrêts pour cinq jours. »

Garamagrif essaya d’abord de résister, mais la vue de Sifflante le réduisit bientôt à l’obéissance, et on l’emmena sans tarder dans les cachots de la citadelle, comme un prisonnier de guerre.

Cette affaire importante réglée, le maharajah et son ami montèrent au premier étage du palais et rendirent compte à la belle Sita et à son amie des incidents du voyage. Comme il achevait son récit, on annonça l’arrivée de Sougriva. Il était fort ému.

« Seigneur maharajah, dit-il, un grand malheur nous arrive.

— Qu’est-ce que je te disais ? s’écria Corcoran en se retournant vers son ami… Oh ! mon pressentiment de ce matin ! »

Puis, prenant à part Sougriva :