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tuer plutôt que de vous laisser donner des coups de bâton. Pour moi, j’ai rempli ma tâche, et je peux désormais disposer de moi-même. J’en profite pour abdiquer et rejoindre mon ami Quaterquem. Mais, auparavant, je veux faire un legs aux Mahrattes. Avertis mon Corps législatif que j’aurai demain une communication importante à lui faire. »

Le lendemain, il entra dans la salle des séances, et prononça le discours suivant :

« REPRÉSENTANTS DU PEUPLE MAHRATTE,

« Je vous remercie de la fidélité que vous m’avez toujours montrée.

« Nous avons combattu et vaincu ensemble l’ennemi de la patrie.

« Il ne vous reste plus qu’à terminer l’œuvre commencée, — l’œuvre de votre délivrance.

« Vous avez conquis la liberté, apprenez à la défendre.

« J’abdique en vos mains, et, dès aujourd’hui, je proclame la République fédérale des États-Unis mahrattes.

« Je remets, pour trois mois, la présidence de la République nouvelle à mon fidèle et intrépide Sougriva. Passé ce temps, vous chercherez vous-mêmes un chef. Puissiez-vous trouver le plus digne !