Grand écuyer sous l’Empire, général, duc de Vicence, ambassadeur en Russie, chargé de négocier la paix avec les puissances alliées et ministre des affaires extérieures dans les Cent-Jours ; toujours fidèle à Napoléon, il n’accepta aucun emploi sous les Bourbons.
Général de l’Empire, tué à Mengibar, en 1808, dans un combat où il tenait en échec les Espagnols qui voulaient marcher sur Baylen.
Tombeau surmonté d’une magnifique statue équestre et orné de bas-reliefs de David d’Angers.
Ce monument, qui renferme le cœur du général, a été élevé par les soins de l’Académie française et de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, légataires, chacune, de 10,000 francs de rente, d’après le testament du baron Gobert, fils du général.
Célèbre chirurgien en chef des armées françaises, honoré d’un legs de 100,000 francs par Napoléon, qui disait de lui :
« C’est l’homme le plus vertueux que j’ai connu. »