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Page:Astrié - Guide dans les cimetières de Paris.djvu/66

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Portugal ne fit pas oublier, car ce ne fut pas en vaincu qu’il se retira de ce pays.

Ce grand guerrier brilla sans égal parmi les lieutenants de Napoléon. Aucun d’eux n’eut comme lui la gloire de sauver son pays de l’invasion étrangère, et sa bataille de Zurich fut, pour la France républicaine, ce que celle de Denain avait été pour la France monarchique.

Superbe pyramide de marbre blanc de 21 pieds d’élévation, enrichie d’un médaillon au-dessous duquel des guirlandes de laurier sont appendues à deux glaives. La tête du maréchal est de Bosio, les sculptures sont dues au ciseau de M. Jacques.

Même monument.




Reille (comte).
Antibes, 1770 — 1860.

Maréchal de France, reçut tardivement, sous Louis-Philippe, cette dignité à laquelle il avait plus de droits que ceux qui l’obtinrent avant lui depuis la Restauration. Il était général de brigade et chef en second de l’expédition aux Antilles, en 1803, après avoir gagné ses grades antérieurs à Valmy, Lodi, Rivoli, Zurich et Gênes. Sa valeur à Iéna et à Pultusck lui valut celui de général de division. Il battit les Russes à Ostrolenka et devint, en récompense, aide de camp de l’empereur qui lui confia tour à tour le gouvernement de la Navarre, la conduite de la jeune garde à Wagram et le commandement de l’armée de l’Ébre. Il