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PRÉFACE.

M. Hoffman & M. Mead qui en ont parlé aſſez au long ; & le mot Criſe dans l'Encyclopédie. Je voudrois que les Médecins conſultaſſent au moins l'expérience à cet égard, & qu'ils examinaſſent ſi les criſes & les paroxyſmes des maladies n'ont pas quelque correſpondance avec les ſituations de la Lune, par rapport à l'équateur, aux ſiſigies, & aux apſides ; pluſieurs Médecins de ma connoiſſance m'en ont paru perſuadés.

Ces différens avantages qui ſe raſſemblent en faveur de l'Aſtronomie, l'ont fait rechercher de tous les temps & chez tous les peuples du monde. Ancienneté de l'étude des aſtres. Joſephe dans ſes Antiquités Judaïques, fait remonter juſqu'à Adam le goût de l'Aſtronomie, & les premieres découvertes qu'on y fit. Il nous dit que les Deſcendans de Seth y avoient fait des progrès conſidérables, & que voulant en conſerver la mémoire, ils graverent ſur des colonnes de pierre & de brique leurs obſervations aſtronomiques. Joſephe attribue à Abraham les premiers connoiſſances des Égyptiens. On voit pluſieurs paſſages aſtronomiques (350) dans le Livre de Job, où Dieu même parle d'Aſtronomie : Numquid conjungere valebis micantes ſtellas Pleyadas, aut gyrum Arcturi poteris diſſipare ? Numquid producis luciferum in tempore ſue, & veſperum ſuper filios terræ conſurgere facis ? Témoignages de l'Écriture en faveur de l'Aſtronomie. (38. 31.). On attribue auſſi à Moyſe des connoiſſances de même eſpece : du moins S. Étienne dit de lui dans les Actes des Apôtres qu'il étoit verſé in omni ſapientiâ Ægyptiorum; ce qu'on ne doit en-