Page:Aubanel - Thore - Recherches statistiques sur l’aliénation mentale faites à l’hospice de Bicêtre.djvu/166

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Si l’on examine la mortalité de chaque mois séparément, on est frappé des différences qui s’observent dans chaque statistique. Le maximum est en février, pour MM. Esquirol et de Boutteville ; en janvier, pour M. Rech ; en mars, pour M. Bertolini ; en mai, pour M. Bonacossa ; en juillet, pour M. Bouchet ; tandis que le minimum se trouve, à Charenton, en juin ; en juillet, à Saint-Yon ; en juin, juillet, avril, à Turin (Bertolini) ; en avril, août, septembre, à Nantes ; à Montpellier, dans les mois d’avril, juin, octobre ; enfin, en octobre à Turin (Bonacossa). Les autres mois présentent aussi beaucoup de variétés sous le rapport du rang qu’ils occupent. La température doit nous rendre facilement compte de ces différences, les observations n’ayant point été faites dans les mêmes années et sous les mêmes climats.

Pour faire une comparaison plus utile, il faut réunir les mois en saisons ; ce que nous avons fait, en formant l’hiver avec le dernier mois de l’année et ceux de janvier et de février ; le printemps avec les mois qui suivent ; l’été avec ceux de juin, juillet et août ; et l’automne avec ceux de septembre, octobre et novembre.