cés dans des conditions plus favorables au développement de la folie, et comptent pour beaucoup dans le chiffre de nos admissions. Ces considérations générales s’appliquent aux hôpitaux de Paris tout aussi bien qu’aux hospices spéciaux. On remarque que leur population s’est prodigieusement accrue dans l’espace de 30 ans ; en 1830 ils renfermaient le double des malades qui s’y trouvaient en 1801.
En 1801 | la population était de | 1,070 | malades. |
En 1805 | 1,225 | ||
En 1810 | 1,590 | ||
En 1815 | 1,800 | ||
En 1820 | 2,145 | ||
En 1822 | 2,493 | ||
En 1824 | 2,672 | ||
En 1827 | 2,596 | ||
En 1830 | 2,630 |
Le nombre des admissions s’est accru dans les mêmes proportions. Ainsi il était pour l’Hôtel-Dieu,
En 1816 | de | 7,090 | |
En 1820 | 10,248 | ||
En 1825 | 12,583 | ||
En 1830 | 14,320 | ||
En 1836 | 17,289 |
Il existe pour Bicêtre une cause toute locale qui a été signalée par M. Esquirol : l’autorisation qui permet d’y admettre des aliénés non indigents.
Beaucoup de statistiques indiquent aussi cet accroissement considérable. Selon M. Bottex, en janvier 1831, il n’y avait à l’Antiquaille que 94 hommes et 135 femmes, et à la fin de septembre 1838, 135