Page:Aubanel - Thore - Recherches statistiques sur l’aliénation mentale faites à l’hospice de Bicêtre.djvu/59

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Sur toutes les années réunies, nous voyons que le maximum des entrées correspond au mois de juin, ensuite vient le mois d’août, puis mai et juillet en quatrième ligne ; ce qui n’est nullement conforme au résultat de notre année. Ici, comme pour 1839, le minimum répond en février. Mais si nous considérons maintenant chaque année en particulier, nous trouvons pour le maximum et le minimum les plus grandes irrégularités : ainsi, le maximum est en juin pour 1831 et 1835, en août pour 1834 et 1838, en mai pour 1832 et 1836, en juillet pour 1837, et en septembre pour 1833. On voit cependant qu’il correspond presque toujours aux mois les plus chauds. Quant au minimum, il offre les mêmes anomalies, mais il répond toujours à l’époque la plus froide de l’année. Plusieurs causes pourraient nous rendre compte de ces irrégularités ; mais en première ligne, il faut placer les variations de température qui ont pu survenir pendant les divers mois des huit années que comprend notre tableau. Voici pour les relevés de 1839 et 1831 à 1838, l’ordre de fréquence suivant lequel les mois se trouvent placés relativement aux entrées.

1839. 1831 à 1838.
Juillet. Juin.
Août. Août.
Juin. Mai.
Octobre. Juillet.
Décembre. Avril.
Mars. Octobre.
Septembre. Septembre.
Novembre. Janvier.