Page:Aubanel - Thore - Recherches statistiques sur l’aliénation mentale faites à l’hospice de Bicêtre.djvu/61

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comprenons celle de Nantes, parce que le chiffre le plus élevé, qui répond au mois d’octobre, dépend de ce qu’une ville voisine avait évacué ses malades sur cet hôpital ; c’est en août pour MM. Bonacossa et Bertolini ; et en juin pour le relevé de M. Desportes ; le minimum en février pour MM. Greco et Bertolini et la maison de Dundée ; en décembre pour MM. de Boutteville et Esquirol ; en janvier pour MM. Desportes, Bouchet et Bonacossa. Nous ne chercherons pas davantage à faire remarquer les différences et les points de contact qu’offrent tous ces travaux ; il nous suffit d’avoir constaté que les résultats généraux sont les mêmes en France et dans les pays étrangers.

Voulant rechercher maintenant dans ces mêmes chiffres d’autres points de comparaison, nous avons divisé l’année en deux périodes, celle de la chaleur et du froid, et nous en avons formé le tableau qui suit, pour 1839, pour les années écoulées de 1831 à 1838, et pour les statistiques que nous venons de citer.

1839. 1831 à 1838. Stat. réunies.
Six mois froids. Janvier. 39 309 428
Février. 29 277 451
Mars. 44 297 489
Octobre. 48 327 503
Novembre. 43 304 436
Décembre. 48 300 465
251 1,814 2,772
Six mois chauds. Avril. 41 331 548
Mai. 42 369 550
Juin. 53 378 636
Juillet. 65 344 592
Août. 54 371 590
Septembre. 43 324 476
298 2,117 3,392