Page:Auber - De la fièvre puerpérale.djvu/108

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médicales. Enfin, que le typhus puerpéral, véritable bâtard de la fièvre puerpérale, est le produit accidentel des miasmes putrides qui se forment des émanations et des exhalaisons de toutes ces femmes nouvellement accouchées et imprudemment entassées dans des salles trop étroites, mal aérées ou mal exposées !

Quatrièmement, que la fièvre puerpérale légitime et vraie n’est pas contagieuse ; que les fièvres puerpérales épidémiques le deviennent quelquefois ; que le typhus puerpéral est transmissible soit par infection, soit par contagion.

Cinquièmement, que chacune de ces affections : l’état puerpéral, la fièvre puerpuérale légitime, la fièvre puerpérale épidémique et le typhus puerpérual, réclament un traitement spécial ou différent.

Sixièmement, que la prophylaxie générale, bien entendue, est souveraine et qu’elle doit être l’objet constant des efforts du médecin, avant, pendant et après les affections puerpérales.

Telles sont nos dernières conclusions ; elles sont absolues et ne font, en réalité, que corroborer celles que nous avions exposées avant d’avoir pris connaissance du rapport de M. Guérard.

Nous voudrions retenir, revoir et retoucher toutes ces lignes à peine ébauchées, dont le style redondant et quelquefois emporté, accuse trop notre impatience d’en finir ; mais, la pression des circonstances, les exigences de l’actualité, quelques projets, des tristesses, et enfin des devoirs, s’opposent énergiquement à nos si justifiables désirs !… Et ces pages incorrigées nous échappent !… Puissent-elles, du moins, rencontrer sur le seuil, la bienveillance et l’indulgence active des lecteurs !