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Page:Auber - Philosophie de la médecine.djvu/193

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CHAPITRE XII


RÉSUMÉ OU CARACTÉRISTIQUE DE LA MÉDECINE


« L’homme est sous l’influence d’une foule d’agents qui tendent sans cesse à le détruire ; il résiste à leur impression au moyen d’une force propre qui lui est inhérente, qui dissipe les maux survenus accidentellement, qui rappelle l’état de santé et rétablit l’exercice des fonctions. La découverte de cette force en a fait saisir les mouvements et les lois. Dès lors le livre de la nature s’est ouvert, et après l’avoir médité, Hippocrate a fixé la science et l’art de la médecine. »
(Thouret.)


Toute science a sa philosophie, sa philosophie est sa sagesse ; sa sagesse est tout entière dans l’esprit de ses méthodes, de ses dogmes, et particulièrement du fait principe qui préside à ses institutions.

Toute la philosophie de la médecine est en germe ou en virtualité dans le livre des Aphorismes d’Hippocrate, dans ce monument éternel qui a survécu aux révolutions de la science ancienne et moderne ;