H. Schüth. Studien zur Sprache d’Aubigné’s. Altona, Peter Meyer, 1883, in-8o.
E. Réaume. Étude historique et littéraire sur Agrippa d’Aubigné. Belin, 1883, in-8o. (Cette étude a été reproduite à peu près intégralement au t. V de l’édition Réaume et de Caussade.)
H. Ch. Monod. La Jeunesse d’Agrippa d’Aubigné. Caen, 1884, in-8o.
P. Morillot. Discours sur la vie et les œuvres d’Agrippa d’Aubigné, Hachette, 1884, in-8o.
G. Fabre. Discours sur la vie et les œuvres d’Agrippa d’Aubigné. Fischbacher, 1885, in-8o.
M. Chévrier. Éloge d’Agrippa d’Aubigné, Jouaust et Sigaux, 1885, in-8o.
A. de Salis. D’Aubigné, eine Huguenottengestadt, Heidelberg. Winter, 1885, in-8o.
Em. Faguet. Le Seizième Siècle, études littéraires, Lecène et Oudin, 1804, in-18 jésus.
IV
Notice sur l’établissement du texte des Tragiques.
Nous disposons, pour constituer le texte des Tragiques, de deux éditions publiées du vivant de d’Aubigné et de deux manuscrits établis sous sa direction.
Les deux éditions (cf. Bibliographie, I) ont été décrites dans les préfaces des diverses éditions modernes et dans la notice de M. Legouëz. L’édition princeps, qui est anonyme, porte la date de 1616. La seconde édition est « avouée » par l’auteur : mais elle ne mentionne ni le lien ni la date de sa publication. Elle renferme beaucoup de passages nouveaux[1].
Parmi les manuscrits de d’Aubigné qui sont conservés près de Genève, au château de Bessinges, propriété de la famille Tronchin, se trouve un texte des Tragiques, écrit par un secrétaire, mais portant des corrections de la main
- ↑ C’est exclusivement d’après les deux éditions originales qu’a été faite l’édition Lalanne : d’ailleurs elle s’en tient généralement au texte de la première édition et ne se réfère guère à la seconde que pour en adopter les additions.