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Chez nombre de peuplades africaines, on ensevelit les chefs morts avec plusieurs vierges vivantes.

Le corps du souverain des Hovas est enfermé dans un canot d’argent.

Les Zabarat, tribus arabes du Soudan, qui adorent le feu purificateur et le soleil vivifiant, enterrent leurs morts la tête tournée vers le soleil levant, puis ils allument un bûcher sur la tombe pour entraîner l’âme du défunt dans un tourbillon de flammes et de lumière.

Le simoun, en ensevelissant dans le désert les caravanes, a fait prendre à presque tous les habitants de l’Afrique l’habitude de l’inhumation. On laisse souvent, à côté du mort, des vivres.

Les grands hommes arabes, les saints, les marabouts, comme d’ailleurs les héroïnes ou prophétesses, sont enterrés dans des koubas, dans des mosquées. C’est leur Panthéon, à eux.

Avant d’entrer dans ces blanches koubas qui