pour leurs grands morts et caractérise de réelles différences de mœurs, entre les nomades du Sahara et les habitants du Tell.
Le Paradis et les Houris
Le mahométisme maintient dans le Paradis l’inégalité des sexes qu’il a établie sur la terre ; car, bien qu’il ait donné à la femme la capacité légale, morte ou vivante, dans le ciel comme dans le désert, la musulmane n’est que pour le plaisir de l’homme.
On sait qu’on ne peut toucher le Koran sans avoir fait une ablution ; mais l’eau même ne lave pas, dans certaines circonstances. Pendant les menstrues et pendant ses couches, il est défendu à la femme, eût-elle fait cent ablutions, de toucher au Koran.
Elle prend ce qu’elle veut de la croyance commune, on s’occupe peu de sa foi.
« La femme a l’âme d’un chien » ; inutile