Trois-Rivières, il fut transféré au troisième bataillon de Berthier le 25 mai 1812. Il fut aussi pendant quelque temps capitaine au huitième bataillon de la division des Trois-Rivières.
M. Vézina reçut une nouvelle commission de conseil du Roi en 1830 et, en 1838, celle de conseil de la Reine.
Il décéda aux Trois-Rivières le 5 décembre 1852, âgé de 80 ans. Il était le doyen d’âge du barreau du Bas-Canada.
De son mariage avec Julie Ménard, il eut entre autres enfants, Pierre-Édouard, qui fut admis au barreau le 27 octobre 1831. Né le 8 octobre 1810, il mourut à Drummondville le 2 juin 1862.
Augustin-Alexandre Vézina, frère de Pierre, était courtier à Québec. Il épousa, en cette ville, le 8 janvier 1816, Marie-Anne Chinic, fille de Martin Chinic, marchand de cette ville.
Benjamin Sulte croyait Pierre Vézina bien naïf. Dans son article sur le comte d’Ancour[1], il raconte ce qui suit :
« L’avocat Pierre Vézina semble avoir imaginé d’identifier le comte de Caulaincourt. On allait jusqu’à dire que le comte avait des remords de sa participation au meurtre du duc d’Enghien ! Là-dessus, Vézina ne douta plus ! »
Si non e vero…
- ↑ Bulletin des Recherches Historiques, XVIII, 175.