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« 1o Que quoiqu’il soit d’usage au département militaire de ne vendre à crédit qu’avec l’intérêt légal, il semble que dans le cas présent les motifs de notre première pétition, et les diverses réponses si généreuses du gouvernement n’auroient pas du faire considérer cette transaction comme une vente ordinaire.

« 2o La valeur réelle de ces prémices qui n’avoient coutées à Sa Majesté que L1312.0.7 lorsqu’elles étoient en très bon état ; et que nous avons payées le même prix dans des circonstances bien plus difficiles et lorsqu’elles étoient dans un tel état de ruine que des ouvriers avoient demandé L600 aux commissaires de sa Majesté pour leur réparation.

« 3o L’extrême difficulté des circonstances actuelles, particulièrement dans notre ville et district qui pèsent sur notre fabrique autant que sur les particuliers.

« Que s’il plaît à Votre Excellence accorder cette faveur aux habitants catholiques des Trois-Rivières, ils en seront perpétuellement reconnaissants, et se trouveront heureux de pouvoir mettre le nom d’un illustre représentant de sa Majesté au nombre des Bienfaiteurs de leur Église pour lesquels il est d’usage d’adresser au seigneur des prières publiques tous les dimanches.

Fait aux 3 Rivières le vingt Mai mil huit cent vingt neuf.
L. M. Cadieux, ptre
vicaire général et curé.[1]

Cette requête fut transmise par sir James Kempt au bureau de la Trésorerie, à Londres, avec la lettre suivante :

No. 93,

" The Hon. James Stewart,

" Montreal, 18th July, 1829.

" Sir,

" The Roman Catholic Vicar General of Three Rivers in this Province, having addressed a Memorial to Me, soliciting the remission of a debt, amounting to L232.11.2½ currency, due to

  1. Arch. du Canada, Série C. Vol. 67, p. 126.