Page:Audiat - Bernard Palissy : étude sur sa vie et ses travaux.djvu/434

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leur fils, je veux dire Barthélemi Prieur, collaborateur de Palissy et l’auteur d’une Madeleine au désert, dont les accessoires appartiennent à l’émailleur ; un simple amateur, Michel Saget, « homme de jugement et de bon engin ; » un docteur ès lettres, « maistre Philippe Olivin, gouverneur du seigneur du Château-Brési ; » un mathématicien Jean Viret, du Devens, au duché de Chablais sur le lac de Léman, « homme docte ès langues, selon La Croix du Maine, et savant aux mathématiques et en philosophie, » qui mourut en septembre 1583, à Paris, d’une fièvre pestilentielle, âgé de quarante ans, parent, fils peut-être, d’un Pierre Viret, ami zélé de Calvin, et l’un de ses acolytes avec de Bèze et Farel. Notons deux avocats maître Jean du Chony, du diocèse de Rennes ; Nicolas Bergeron, savant en lettres grecques et latines, droit, histoire, mathématiques, philosophie, disciple de Pierre La Ramée, dont il publia les œuvres en 1577, et auteur du Valois Royal, description de son pays natal ; un licencié ès lois, Brunel de Saint-Jacques, des Salies, diocèse de Dax en Béarn ; un étudiant en droit, Jean Poirier, de la Normandie. Près d’eux s’asseyaient Jean Brachet, seigneur de Port-Morant, dans l’Orléanais, secrétaire du roi ; un du Mont, qui peut être Nicolas du Mont, de Saumur, correcteur de la Bibliothèque de La Croix du Maine, et sans doute des livres de Palissy, homme très-savant et fort ami des savants. On y voyait encore Jacques de la Primaudaye, gentilhomme angevin ; de Comas, gentilhomme provençal ; la Roche-Larier, gentilhomme tourangeau. Le Bourbonnais avait fourni