Page:Audibert Histoire et roman 1834.djvu/14

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Ce n’est ni dans les discours, ni dans les écrits de M. de Martignac que j’ai pris mon épigraphe, mais dans une de ces conversations amicales où il aimait à répandre son esprit. On se fait, avec raison, une haute idée des facultés intellectuelles de ce ministre quand on l’a entendu du pied de la tribune ; mais cette idée est incomplète si, par la faveur d’une causerie familière, on n’a pas pu réunir la connaissance de l’homme privé à celle de l’homme d’État. Je révélerai quelques unes de ces causeries lorsque je dirai l’histoire du ministère où il occupa dignement une si belle place.