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GUERRE AUX HOMMES

qu’elle travaille souvent tout en étant grosse ou nourrice.

La femme de l’employé est forcée de faire des prodiges d’économie ; son mari gagne deux ou trois mille francs ; il faut avec cela payer loyer, nourriture, toilette ; aussi, de la cuisine, qu’elle fait souvent elle-même, elle passe au salon, à la chambre, qu’elle brosse, qu’elle époussette : ensuite elle prend l’aiguille, fait ses robes, raccommode les vêtements de son mari, de ses enfants ; sa vie est un continuel labeur.

Vous le voyez, tout n’est pas rose dans la vie des femmes ; et, s’il en est qui