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Page:Audouard - Guerre aux hommes, 1866.pdf/146

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GUERRE AUX HOMMES

ailes ; mais on m’a conté que tu étais trompeur, volage ; moi je rêve un amour sans fin.

« — Mais, Violette, ma mie, peux-tu ne pas croire à la franchise de mes paroles ? Moi, volage, allons donc ! on t’a trompée ; des jaloux, des envieux, qui n’en a pas ?

« Du reste, avec toi, l’inconstance serait-elle possible ? Où trouver plus de grâce, de modestie, un parfum plus suave ? Attiré par lui, j’ai traversé tout le jardin sans jeter même un regard sur les autres fleurs. Ce qu’il faut à mon cœur, c’est un cœur tendre, fidèle,