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silhouettes parisiennes

lui répondre : Oui, ceci est l’ombre de Paris, ceci en fait partie, mais les musées, les monuments, les Champs-Élysées, le Bois, les grands artistes, les hommes du monde, les gracieuses Parisiennes en font partie aussi.

Ne trouvez-vous pas que l’homme qui, décrivant Paris, ne parle que de ses égouts, doit être d’essence vulgaire, attiré par sa nature vers le vulgaire ?

Les études de nos prétendus naturalistes m’inspirent toujours cette pensée, et elles me font me souvenir des romans de Paul de Kock.

Quelle énorme distance entre ces hommes et Paul de Kock ! Cet honnête homme aimait à rire, il copiait aussi la nature, mais en homme de goût ; il était Gaulois, jamais immoral, il saupoudrait ses histoires de gros sel ; les disciples de Zola vont chercher leur sel chez Richer.