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MARIE-CLAIRE

côté de la route, il y avait des champs, des vignes, des maisons.

Toutes les maisons étaient couvertes de neige, tandis qu’un beau soleil éclairait les arbres chargés de fruits.

Je quittais la route pour entrer dans les champs, et je m’arrêtais à tous les arbres, pour goûter à chaque fruit, mais tous étaient amers, et je les rejetais avec dégoût.

Je cherchais à entrer dans les maisons couvertes de neige, mais aucune n’avait de porte. Je revins sur la route, et voilà que les pierres s’amoncelèrent autour de moi en si grande quantité qu’il me fut impossible d’avancer. Alors, j’appelai à mon secours ; j’appelai de toutes mes forces, sans que personne entendît. Et quand je sentis que j’allais être ensevelie sous l’énorme monceau, je fis un tel effort pour me dégager, que je me réveillai.

Pendant un instant, je crus que je rêvais encore ; le plafond de la chambre me parut à une hauteur extraordinaire. La tringle qui soutenait le rideau blanc brillait par endroits, et la branche de buis clouée au mur allongeait