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Page:Audoux - Marie-Claire.djvu/71

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Aussitôt que nous avions fait notre première communion, nous n’allions plus en classe. Bonne Justine nous apprenait à faire de la lingerie. Nous faisions des coiffes pour les paysannes. Ce n’était pas très difficile, et comme c’était quelque chose de nouveau, je travaillais avec ardeur.

Bonne Justine déclara que je ferais une très bonne lingère. Sœur Marie-Aimée dit en m’embrassant :

— Si seulement tu pouvais vaincre ta paresse !

Mais quand j’eus fait plusieurs coiffes, et qu’il me fallut toujours recommencer, ma paresse reprit vite le dessus. Je m’ennuyais, et je ne pouvais me décider à travailler.

Je serais restée des heures et des heures