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MARIE-CLAIRE

Je m’agenouillai devant elle, et, quand elle me regarda, je lui dis :

— Peut-être qu’on peut se marier malgré qu’on est infirme.

L’histoire de Colette fut bientôt connue de toute la maison ; il y eut une tristesse générale qui empêcha les jeux d’être bruyants. Ismérie croyait m’apprendre une grande nouvelle en me racontant la chose.

Ma camarade Sophie me dit qu’il fallait se soumettre aux volontés de la Vierge, parce qu’elle savait mieux que nous ce qui convenait au bonheur de Colette.