Cette page a été validée par deux contributeurs.
MÈRE ET FILLE
ADAME PÉLISSAND entra
dans le petit salon ; elle en
fit deux fois le tour, en
tenant dans ses mains une corbeille
pleine de bas et de pelotes de cotons
à repriser. Elle s’arrêta devant un
fauteuil, comme si elle allait s’asseoir
dedans ; mais elle le repoussa, et
s’assit sur une chaise, tout près du
piano.
Aussitôt, Marie Pélissand cessa de jouer. Elle savait que sa mère n’aimait pas la musique, et tout en regrettant de ne pouvoir finir le morceau qu’elle aimait, elle pivota sur son tabouret, et elle se mit à feuilleter les brochures qui étaient sur la table.
Madame Pélissand retint à deux mains sa corbeille sur ses genoux et elle dit, sans regarder sa fille :