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LE FANTÔME
PRÉSENT, tout était tranquille
dans la maison et les
bruits de la rue ne s’entendaient
presque plus. De temps en
temps, un fiacre passait encore au
loin, les fers du cheval claquaient
sur les pavés comme s’ils ne tenaient
plus que par un fil à ses sabots, et
les sons creux et gelés de sa clochette
passaient dans la nuit comme un
avertissement triste.
Marie avait cessé de pleurer et Angélique se tenait toute penchée sur la table, la tête presque sous l’abat-jour de la lampe.
Un craquement sec sortant d’un meuble fit relever vivement la tête à Angélique, pendant que Marie ramenait ses mains bien en vue sur la table, comme si elle craignait que